Écomatériaux gros oeuvre

QUELS ÉCOMATÉRIAUX POUR LE GROS OEUVRE ?

Parpaing, brique, ossature bois, monomur de terre cuite alvéolée, voici les grandes familles de matériaux porteurs les plus utilisés pour bâtir des logements aujourd’hui.

D’autres sont encore confidentiels, mais pas moins intéressants – écologiquement notamment –, comme le bois massif avec les traditionnelles constructions en fuste ou madrier, mais aussi les panneaux de bois massif. Dans la catégorie des murs à maçonner, il existe aussi ceux en blocs de pierre ponce ou de béton cellulaire, les murs traditionnels en terre crue (pisé, bauge, adobe) et, encore très discrets, les murs en bottes de paille porteuses. Le choix se fait en général en fonction des appétences personnelles, mais aussi de la durée du chantier souhaitée (préfabrication possible et pas de temps de séchage avec le bois, par exemple), du budget, des savoir-faire de l’autoconstructeur ou des artisans de confiance disponibles.

La RE2020 change-t-elle la donne pour le choix des matériaux en gros oeuvre ?

Même si la réglementation a introduit, pour la première fois dans les constructions neuves, un indice d’impact carbone lié aux matériaux utilisés, « pour l’instant, les seuils sont prudents et ne pénalisent aucun matériau » prévient Thierry Rieser, gérant du bureau d’études Enertech, acteur reconnu dans le domaine du bâti performant. Le tournant est plutôt attendu pour 2028 quand le seuil, pour les maisons individuelles, devrait passer à 475 kgCO2/m2 (contre 640 kgCO2/m2 actuellement). Le bois structurel devrait alors prendre une place prépondérante.

BOIS, le matériau porteur d'avenir

La part de marché de la construction bois s’est multipliée par quatre depuis dix ans.

Elle représente désormais 11,3 % des maisons individuelles et 20 % des extensions et surélévations, le tout avec des bois certifiés pour 77 % des projets dont un peu plus de la moitié provenant de forêts françaises et transformés par des entreprises locales. À noter qu’aux États-Unis et au Canada, les maisons individuelles sont en bois dans 90 % des cas…

Contrairement à la plupart des autres matériaux porteurs, le bois a l’énorme avantage de stocker le CO2 capturé lors de sa croissance (1 t de CO2/m3). Sélectionné sans traitement, il se révélera totalement recyclable en fin de vie, voire compostable.

« MONOMURS », l'isolation en plus

Qu’ils soient en terre cuite, pierre ponce ou béton cellulaire, les blocs dits à isolation répartie possèdent une capacité isolante grâce à l’air emprisonné lors du process de fabrication. Seule la pierre ponce ne nécessite pas de cuisson industrielle.

C’est une roche volcanique qui s’est expansée naturellement lors des éruptions. La fabrication du béton cellulaire (sable, ciment, chaux, poudre d’alumine) est moins énergivore que celle de la terre cuite, car il nécessite une température de cuisson plus basse.

Techniquement, tous ces blocs se maçonnent avec des joints minces. Pour assurer une performance thermique conforme à la réglementation, il faut désormais recourir à des produits de forte épaisseur (plus de 40 cm) ou compléter avec une isolation rapportée, de préférence à l’extérieur du logement pour réduire les ponts thermiques et profiter de l’inertie des blocs côté intérieur, bel atout pour le confort d’été.


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